Le Superflu

Paroles

Je n’aime pas le superflu, celui qui en met plein la vue,       

Qui frime, qui claque, qui exaspère, qui n’a plus trop les pieds sur terre.                

Belle voiture et grosse maison, derniers gadgets à la con.                  

Qui mise tout sur l’apparence, pour ressentir d’l’appartenance.                          

La couche de trop qui dégouline, qui ne tient pas sur la tartine.                  

Celle qui colle et qui bassine, que l’on veut tous mettre en sourdine.            

Celui qui prend toute la place, qui si trémousse devant la glace.                

Qui s’aime tant qui n’a de yeux, que pour son être, son semi Dieu !                 

Celui qui cherche l’attention, en permanence, l’adoration,                                     

Sous la lumière des projecteurs, il déblatère pendant des heures.             

Sur tout sur rien, sur l’inutile, le bric à brac la pacotille.                    

Personne l’écoute évidemment, il nous fait perdre notre temps.         

   

Je n’aime pas les faux semblants, celui qui ment impunément.                     

Qui nous sourit ou nous vénère, pour nous pourrir par derrière.                     

Qui n’ont pas honte d’être sans gêne, des coquilles vides que l’on égraine.             

Des âmes perdues pleines de vices, qui usent abusent d’artifices.                      

Qui cache derrière leur Rimmel, leurs petites robes de chez Chanel.          

Un vraiment rien de captivant, de vrai de juste de consistant.                           

Une existence qui excelle, dans la tuerie du naturel,                        

Une beauté morte plastifiée, longtemps pensée bien orchestrée.                         

Elle nous réserve des airs perchés, qui nous reluquent d’la tête aux pieds.

Des r’gards muets qui en disent long, ai-je bien mis mon pantalon ?          

Je vérifie tout est en place, j’ai besoin d’air, je quitte cette place.         

Pour retrouver l’art d’être parfaite, dans ma parfaite imperfection.