Ici, la Terre
Ici, la Terre
Paroles
De nombreuses fois j’ai essayé, de t’alerter, de t’secouer,
Mais tu ne m’as pas écouté, tu continues de me polluer.
Tu souilles mes mers et mes vallées, saccage ma faune et mes forêts,
Tu pilles mes ressources, mes richesses, tu n’fais pas cas de ma détresse.
Je t’envoie ce terrible fléau, cette funeste réalité,
Qui se propage pour t’étouffer, que tu n’sais pas éradiquer.
En quelques mois, tu comprendras que le pouvoir n’t’appartient pas,
Que tu dépends un peu de moi et de mon hospitalité.
Je suis si triste d’en arriver, à t’menacer, à te tuer,
Pour t’faire comprendre la gravité, de mon chao, j’peux plus tourner.
Ta vie ici est limité, c’est à un fil que tu te tiens,
Accroche-toi bien, pour pas tomber.
Sauve-moi et sauve-nous, ouvre les yeux et puise en toi,
Relève-moi, relevons-nous !
Terrorisé et paniqué, tu te confines pour t’protéger,
Ton quotidien est à l’arrêt, tu as tout le temps de cogiter.
A l’irrespect que tu m’infliges, les yeux fermés d’vant ta télé.
A la combine pour évoluer, avant de nous faire tous crever.
A ta bêtise pourrie gâtée, ton nombrilisme mal centré,
A ton besoin d’surconsommer, tes courses folles pour le progrès.
A ton besoin de t’connecter, à un réseau en pleine forêt,
A un virtuel t’accrocher, pour t’éloigner de ma beauté
Ta vie ici est limité, c’est à un fil que tu te tiens,
Accroche-toi bien, pour pas tomber.
Sauve-moi et sauve-nous, ouvre les yeux et puise en toi,
Relève-moi, relevons-nous !
Sorti du bruit d’l’activité, l’incohérence de tes actions,
De ta manière de penser, va te frapper, te réveiller,
Tu prends conscience que l’essentiel, est à tes pieds dans le réel,
Auprès de tiens les coudes serrés, coupé des autres mais si liés.
Lève les yeux, le nez en l’air, regarde mon ciel, et mes rivières,
Redevenir bleu en un éclair, laisse ton esprit viré au clair.
Tu es un être intelligent, plein de ressource et de talent,
Je crois en toi c’est évident, trouve la clef pour un changement.