La crise de panique

La crise de panique n’a rien de logique,

Elle s’impose tourmentée à ton être excédé.

Sans s’essuyer les pieds, elle vient mettre le chantier,

Dans ta stabilité, et ta lucidité.

Quel pouvoir insensé, tu te laisses dominer.

Une chef d’orchestre folle, dénué de parole.

Qui T’mènes à la baguette, tu en perds la tête.

Extermine tes démons et sort de ta prison.

  Ton esprit embrumé, ne sait plus composer.

  La confiance t’a quitté, les mots sont incomplets, ne savent plus se placer,

  Les accords imparfaits, résonnent sans vibrer,

  Ne font plus frissonner, ta voix s’en est allée, te voilà mortifié !

La crise de panique a l’allure tragique,

Elle te tient suspendu à un fil détendu.

Elle te colle la nausée, le vide sous tes pieds.

Tout te semble irréel, tes terreurs te harcèlent !

Leurs deux mains bien serrées, sur ta gorge oppressée.

L’évanouissement te guette, tu t’agites, tu t’inquiètes.

Calme tes palpitations, revient à la raison.

Vire toutes ses questions, dilue la confusion.

  Ton esprit embrumé, ne sait plus dessiner !

  Que Des traits imparfaits, en couleurs altérées, le résultat est laid !

  T’as perdu l’étincelle, qui créait des merveilles.

  Tout te semble impossible, le courant difficile,

  L’impuissance facile.

La crise de panique n’a rien de logique, la seconde d’après,

Elle s’en est allée, te voilà libéré !